Na zdorovié Nha Trang !

Sur le chemin de Hoi An à Saigon, entre deux nuits de bus, nous faisons escale à Nha Trang pour recharger les batteries. La ville se présente comme une cité balnéaire des plus classiques, sans grand attrait, hormis son immense plage en demi-lune. Aux plaisirs de la baignade, elle conjugue les sorties en mer bien arrosées et un grand parc d’attraction qui bouche le paysage. Bienvenu au royaume de la distraction.

Il n’y a là rien de typiquement vietnamien. À tel point que nous avons presque l’impression d’avoir changé de pays durant notre trajet de nuit en bus (Amélie inconfortablement calée entre le moteur et un hipster bien barbu), comme si nous étions passés en Russie. Car oui, Nha Trang est une véritable enclave russe. Les noms des magasins et des restaurants sont écrits en cyrillique ; les tableaux en vente dans les boutiques souvenirs sont des portraits de Poutine et la vodka pas chère court les rayons des épiceries.

Seul point d’intérêt pour nous, le musée Alexandre Yersin consacré au découvreur du bacille de la peste, également passionné entre autres de cultures (il introduit l’Hévéa, l’arbre à caoutchouc, au Vietnam) et d’astronomie, dont nous avions découvert le parcours incroyable en lisant Peste et Choléra il y a quelques années.

Même Julien qui était venu à Nha Trang quatre ans auparavant avec son frère trouve l’ambiance nettement changée (ou bien c’est peut-être lui qui a vieilli ?!). Mais pour prendre l’apéro le soir sur la plage, c’est encore l’endroit parfait. On en profite largement.

L’apéro, la plage… Il souffle ici un air de vacances dont on profite d’autant plus que l’on va bientôt retrouver la fourmillante Saigon.

Informations pratiques

Informations pratiques

Bus de nuit Hoi An – Nha Trang : 200 000 dongs / pers

Entrée au musée Yersin : 26 000 dongs / pers

Bus de nuit Nha Trang – Saigon : 170 000 dongs / pers

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